Historique du regroupement de communes de l’AOC MACON-CRUZILLE
Jusqu’à la fin des années 1990, 56 villages pouvaient revendiquer l’appellation « Mâcon » suivi du nom de leur commune. Un grand nombre d’entre elles n’étant pas utilisées, l’INAO a été à l’origine d’une réflexion sur la possibilité de faire des regroupements.
Les motivations qui ont amené à ce travail :
- Obtenir une meilleure lisibilité pour le consommateur.
- Améliorer la communication.
- Avoir des surfaces suffisantes pour créer à l’avenir des AOC communales qui nécessitent des délimitations plus restrictives.
Les principaux critères définis pour la fusion de noms :
- La composition des sols et sous-sols,
- L’historique viticole des villages,
- La proximité des villages entre eux .
Des viticulteurs ayant déjà fait connaitre l’AOC « Mâcon-Cruzille », d’autres ayant la volonté de l’utiliser, la majorité a refusé la proposition d’un regroupement avec « Lugny ». Par la suite, un accord a été trouvé : regrouper Grevilly sous le nom « Macon-Cruzille », et laisser une petite partie de Cruzille jouxtant la commune de Lugny se joindre à cette dernière.
Martailly les Brancion souhaitait se rapprocher de Lugny. Le critère de proximité des communes n’étant pas respecté, cela leur a été refusé. Dès lors, il leur restait la solution de rejoindre le projet « Macon-Cruzille ».
Depuis le début des années 2000, l’AOC « Macon-Cruzille » peut être revendiquée sur les communes de Cruzille, Grevilly, Martailly les Brancion.
A la suite de l’officialisation de la nouvelle délimitation, la Cave de Lugny proposa à la vente, une cuvée « Macon-Cruzille » qui étoffa l’offre déjà existante des caves particulières de la commune.
A l’heure actuelle, en prenant en compte le volume commercialisé, il semble prématuré de demander une AOC communale comme le fait actuellement l’AOC « Macon-Lugny ».
Néanmoins, ce sujet sera peut-être un dossier à traiter prochainement.